Toujours seul au milieu des homes, je rentre pour rêver avec moi-même et me livrer à toute la vivacité de ma mélancolie. De quel côté est-elle tournée aujourd’hui? Du côté de la mort. Quelle fureur me porte donc à vouloir ma destruction? Sans doute, que faire dans ce monde. Que les hommes sont éloignés de la nature! Qu’ils sont lâches, vils, rampants! La vie m’est à charge parce que je ne goûte aucun plaisir et que tout est peine pour moi. Elle m’est à charge parce que les hommes avec qui je vis et vivrai probablement toujours ont des moeurs aussi éloignées des miennes que la clarté de la lune diffère de celle du soleil. Je ne peux donc pas suivre la seule manière de vivre qui pourrait me faire supporter la vie, d’où s’ensuit un dégoût pour tout. |
Seems that modern day suburban paranoia is no
match for the hardships of revolutionary France, ...or was it the other way around? |
(TRANSLATION)
Always alone amidst mankind, I return to dream with myself and give myself up to all the force of my melancholy. Where will it lead me today? Towards death. What madness makes me desire my own destruction? Without doubt, the problem of what to do in this world. That people are estranged from nature! They are cowardly, vile, rampant! Life is a burden to me because I feel no pleasure and because everything is affliction to me. It is a burden to me because the people with whom I have to live and will probably always live have ways as different from mine as the light of the moon from that of the sun. I cannot then pursue the only manner of living which could enable me to put up with existence, whence follows a disgust for everything. |